Mes déceptions sentimentales m’ont poussé à prendre un nouveau départ et à me tourner vers Dieu
Étant une personne posée, d’un tempérament assez calme, j’ai connu une adolescence plutôt paisible, comparée à de nombreuses jeunes filles de mon âge.
J’avais des passe-temps et j’aimais comme toutes les personnes de mon âge aller au cinéma, faire du shopping et prendre part à des activités nocturnes :soirées, boîtes de nuit, mais je n’avais pas d’addictions particulières (alcool, cigarette).
Bien entendu, je ne prétends pas être parfaite car je reconnais avoir fait des choses peu valorisantes.
J’avais cette fâcheuse tendance à m’entourer de personnes qui n’avaient pas d’influence
positive sur moi et ce, aussi bien en amitié qu’en amour.
Pourquoi en amour, car j’attirais des garçons peu sérieux, mais très sûrs d’eux, qui venaient à moi avec des paroles flatteuses et doucereuses.
Il faut dire que j’étais une jeune fille assez timide qui avait très peu confiance en elle (comme je l’explique dans mon article, Moi en quelques lignes) et par-dessus tout naïve : le genre de fille qui rêvait du prince charmant et qui accordait sa confiance à tout le monde facilement.
Oui, j’étais une personne entière et qui pouvait tout donner quand elle aimait.
À l’époque ce passage biblique de 1 Corinthiens 13:5, « l’amour ne soupçonne point le mal », me définissait bien. Raison pour laquelle, je sortais avec ce genre de garçons car je suspectais rarement le mal et tant le regard de l’autre comptait pour moi.
Et à cause de ma gentillesse, je finissais toujours par me laisser séduire et par être abusée.
Vous l’avez compris, j’étais bien loin d’expérimenter,1 Corinthiens 15:33, qui mentionne le fait que «les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs».
Après avoir essuyé plusieurs échecs amoureux et m’être renfermée sur moi-même, j’ai pris la décision de ne plus sortir avec le premier venu et parallèlement, de prendre un nouveau départ.
Au-delà de ma timidité, j’étais une personne assez sérieuse et déterminée avec la tête sur les épaules, laquelle pouvait être ferme dans ses choix et ses décisions.
Et dans mon for intérieur je n’étais pas satisfaite de ma manière de vivre et j’avais cette intime conviction que je devais faire un choix rapidement et je me sentais prête et préparée à prendre un nouvel envol et ce en dépit de ce que mes amis pouvaient penser.
Car je savais que Dieu avait des projets bien meilleurs pour moi; je ne savais pas encore lesquels mais j’étais pour la première fois confiante.
Jérémie 29:11 : «Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l’espérance».
Et au-delà de cette conviction, je m’attendais à Lui et j’étais en paix.
Cela m’a amenée à faire un travail sur moi et à commencer à délaisser petit à petit certaines personnes.
J’ai expérimenté plusieurs étapes avant le mariage que je vous laisserai découvrir dès mon prochain article…
Le Seigneur m’a détourné de certaines distractions et m’a attirée vers mon futur mari
Au cours de mon cursus universitaire dans le nord de la France, j’ai fait la connaissance d’un groupe d’amis.
Mais ce que je ne savais pas encore, c’est que parmi ces personnes, se trouvait mon futur mari.
Bien qu’étant catholique à l’époque, peu pratiquante, j’avais exprimé dans mes prières le désir de rencontrer une « dernière personne » avec laquelle je pourrais construire une relation stable et solide qui aboutirait au mariage.
Cela peut paraître plutôt surprenant pour une jeune femme de mon âge et non ancrée dans la foi, d’exprimer un tel souhait. Je vous rassure, à l’époque je ne comprenais pas non plus le sens de ma prière.
Mais ce qui était sûr, c’est que j’étais lasse de la vie que je menais dont je n’étais plus du tout satisfaite et je n’avais qu’un seul désir, me ranger et mener une vie plus saine et plus paisible. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette sensation de saturation, de lassitude, ce sentiment d’avoir tout exploré, tel un vif désir de repartir à zéro.
Il faut savoir que je suis une personne qui n’aime pas la routine, en quête perpétuelle de changement.
Mais, cette fois-ci c’était différent ; c’était au-delà d’un simple changement, c’était comme je le disais plus haut, la volonté de repartir à zéro.
Et c’est à ce moment là que j’ai commencé à m’éloigner d’une partie de mes amis qui étaient plutôt extravertis et fêtards et à me rapprocher de mon futur mari et de ma meilleure amie, tous deux chrétiens.
Malgré l’incompréhension et la colère de certains de mes amis face à mon changement brusque, j’étais plus que déterminée et affirmative dans cette décision.
J’avais une soif intérieure que je ne pouvais expliquer et j’avoue qu’à l’époque, cela m’effrayait moi-même. (J’en parle dans mon article : S’engager envers Christ ).
Mais c’est bien plus tard, que j’ai compris que ce changement soudain et la rencontre avec mon mari étaient une réponse aux prières que j’avais adressées au Seigneur.
Matthieu 21:22 : « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez ». Et j’étais loin d’imaginer que c’était le début d’une aventure pleine de rebondissements .
J’ai entamé une relation discrète, voire secrète avec mon futur mari.
À l’époque je n’étais pas encore convertie et donc dans la consécration et je n’envisageais pas de m’engager avec notre Seigneur.
Nous étions tous les deux étudiants, amoureux et insouciants.
Pour moi, cette relation était un miracle de Dieu ; elle était survenue dans ma vie au moment où j’étais en pleine transition. Mais la bible ne dit-elle pas qu’Il est « Celui qui appelle les choses qui n’existent pas à l’existence »? (Romains 4:17).
Et c’est exactement ce qui est arrivé ; Il a répondu à mes prières secrètes et les a exaucées. (Psaumes 3:4 : « De ma voix je crie à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte »).
Tout s’est enchaîné d’une façon surnaturelle.
Une chose en entraînant une autre, je suis tombée enceinte de mon fils aîné, âgé aujourd’hui de vingt ans. Le fruit de notre relation, notre fils, nous a davantage rapprochés et a renforcé notre amour.
On ne pouvait pas en dire autant de nos parents, qui ont réagi d’une manière à la fois impromptue et protectrice, les miens catholiques avec des valeurs dites chrétiennes et ceux de mon mari chrétiens évangéliques.
Nous n’envisagions pas le mariage dans l’immédiat, mais dans le but d’honorer nos parents et de régulariser notre situation devant Dieu et les hommes, nous avons décidé de nous unir.
Comment avons-nous vécu les premières années de notre union? Dans mon prochain article, je vous partagerai mon expérience…
Les débuts de mon mariage ont été plutôt houleux
Nous avons fini par nous unir devant Dieu et devant les hommes quand mon aîné avait trois mois. Les premières années ont été plutôt complexes.
Nous nous sommes découverts des différences, notamment au niveau culturel, mon mari ayant été élevé par une mère Européenne et moi ayant grandi avec des parents Africains, mais également sur le plan spirituel : pour ma part, croyant en Dieu certes mais n’étant pas encore en Christ et, en quête d’identité.
Et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai été mal perçue par l’entourage de mon mari.
Cela a à nouveau créé en moi un gros manque de confiance et des doutes quant à ma relation avec mon mari.
En plus d’être rongée par la culpabilité, j’avais le sentiment d’être incomprise et peu encouragée.
Mon mari et moi avons eu d’autres enfants, mais la moindre difficulté laissait place à de l’animosité, à des querelles.
J’étais une personne anxieuse, stressée et qui n’arrivait toujours pas à trouver sa place au sein de son foyer. La famille et quelques personnes de notre entourage n’étant pas non plus d’une grande aide physique et psychologique. J’étais constamment en opposition avec mon mari et contredisais les moindres décisions qu’il prenait. Je n’avais pas encore accepté Jésus comme mon Seigneur et Sauveur et ne me fiais qu’à mon propre jugement et à celui de certaines amies.
De plus, j’avais énormément de mal à me détourner de mon passé et à délaisser certaines habitudes.
Je reconnais que je n’avais pas un caractère facile et que je m’entêtais dans certaines voies. En effet, je ne supportais pas ce verset : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur … »(Colossiens 3:18).
Pour moi, une femme qui se soumettait à son mari, était une femme qui n’avait aucune personnalité et qui n’arrivait pas à s’affirmer. Nous vivons dans une société occidentale où la femme a le droit de vote depuis des lustres, le droit de travailler et d’exprimer ses opinions.
Pour moi, cela signifiait acquiescer, se taire et s’effacer.
Je voulais vivre dans un foyer où je pourrais m’exprimer ouvertement sans être remise en question.
La bible dit que « le mari est le chef de la femme » (Éphésiens 5:23).
Cela sous-entend que l’homme est le chef de la famille, l’autorité et que sa parole a du poids et que nous devons lui accorder du crédit, du respect ; mais la bible ne dit pas que la femme ne doit pas être respectée, qu’elle doit être méprisée et que ses opinions ne doivent pas être prises en considération.
L’homme et la femme sont complémentaires. Ils doivent s’apporter l’un à l’autre et forment une équipe.
Difficile à comprendre lorsqu’on n’a pas encore accepté le Seigneur et qu’on n’est pas ancrée dans Sa parole.
Je vous invite à découvrir, dans mon prochain article, la façon dont la présence de notre Seigneur nous a été bénéfique…
Comment mon engagement avec Christ m’a ouvert les yeux et m’a transformée
Il m’en a fallu du temps pour développer une relation d’intimité avec Jésus, Le laisser entrer dans ma vie, me transformer et laisser Son esprit me conduire. (Jean 10:30 : « Moi et le Père nous sommes un »).
Dès lors, ma vie a complètement changé et comme le dit la parole, Il a fait tomber les écailles de mes yeux, (Actes :9 :18) et ôter le voile.
J’ai été complètement transformée : J’ai appris à être discrète, à agir avec sagesse et à exercer mon discernement aussi bien dans mes relations que dans mes choix. Et surtout, à préserver mon couple et à ne plus me confier à n’importe qui.
J’avais choisi peu de personnes de confiance, ma mère, ma sœur et ma meilleure amie, lesquelles ont toujours su faire preuve de sagesse et d’objectivité à mon égard et ont été un réel soutien pour moi.
Et en plus de m’avoir assistée sur le plan personnel, elles m’ont accompagné dans la prière. Il n y a rien qui ne soit impossible à notre Dieu. (Marc 9:23 : « Tout est possible à celui qui croit »).
La relation avec mon mari s’est améliorée au fur et à mesure et ma perception du mariage a changé.
Nous comptons à ce jour mon mari et moi vingt ans de mariage.
Il s’agit d’un engagement à ne pas prendre à la légère, si on n’est pas prêt, on s’abstient.
En effet, tout peut paraître merveilleux, mais il faut savoir qu’en tant que couple, nous menons des combats dans le secret, que nul ne sait et n’a besoin de connaître.
Croyez-vous sincèrement que le diable se réjouit de voir deux personnes s’unir et marcher dans la sainteté ?
Non, bien au contraire, il va user de tous les stratagèmes pour nous nuire. Nous devons être alertes, mener une vie de sanctification et de consécration et ne laisser aucun accès à l’ennemi.
Nous devons nous unir, nous protéger l’un, l’autre et régler nos différends dans le privé.
(Genèse 2:24 : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair »).
Comment se préserver en tant que couple et construire sa maison avec sagesse? J’en parle dans mon dernier article…
J’ai crié au Seigneur et Il m’a entourée de personnes qui ont été un réel soutien et m’ont aidé à bâtir mon foyer avec sagesse
Je me confiais certes à ma mère, ma sœur ou mon amie mais la première personne à laquelle j’avais recours et à laquelle j’ai encore recours à ce jour, n’est autre que notre Seigneur Jésus et Son esprit auquel je demandais la direction, sans oublier mon mari.
La vérité, c’est que l’herbe paraît toujours plus verte chez le voisin, je dis bien paraît mais la réalité est tout autre.
Car le couple parfait n’existe pas contrairement aux idées reçues.
Nous devons demander au Seigneur de nous envoyer les bonnes connexions, des personnes qui viennent de façon sincère à nous et vont nous aider à nous améliorer et à être de meilleures épouses et mères et des instruments de paix, de bonheur, une source de bénédiction pour notre mari et nos enfants.
Et non des soi-disant amies qui nourrissent des mauvais desseins dans le cœur, de la jalousie, de l’aigreur ou de l’amertume.
Malheureusement, parmi les amies qui ont divorcé au cours de ces dernières années, plusieurs d’entre elles ont été mal entourées, mal conseillées.
Marc 10 :9 : « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas »
Privilégions le dialogue avec notre époux et non avec des personnes extérieures.
En tant que femmes, nous jouons un rôle essentiel et indispensable au sein de notre foyer et devons œuvrer au bien-être et à l’équilibre de notre noyau familial.
D’ailleurs, je me souviens encore de ma sœur qui me rappelait l’importance pour une femme de s’agenouiller devant Dieu pour son mari (et ses enfants) et de persévérer dans la prière. Nous ne devons pas oublier qu’une épouse est une aide précieuse.
Elle ne doit pas être une pierre d’achoppement pour son conjoint mais un appui et être tournée vers lui, ses désirs, ses préoccupations.
La bible nous mentionne le fait que « la femme a été créée à partir de la côte de l’homme ». (Genèse 2:22).
Le mariage implique une réelle implication de soi, des concessions, un renoncement à soi. Nous pouvons avoir des divergences d’opinions ou des malentendus mais cela ne doit pas prendre des proportions qui conduisent à un climat d’instabilité.
N’oublions pas qu’en tant que parents, nous sommes les premiers référents de nos enfants, des livres ouverts et qu’ils se projettent à travers nous. (J’en parle de façon plus détaillée dans cet article: Quelle éducation pour nos enfants).
Et pour en revenir à vous Mesdames, ne vous sous-estimez pas, vous êtes beaucoup plus fortes que vous ne le croyez et pouvez endurer bien plus que vous ne pouvez imaginer. Mais ne négligez pas non plus la présence du Saint-Esprit, ce confident et guide que notre Seigneur nous a laissé.
(Jean 16:13 : « Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité… »).
En résumé et conclusion :
-Ne laissez pas votre passé déterminer votre avenir : Christ est capable de réécrire votre histoire (Je l’ai moi-même expérimenté: Laissez le vous redéfinir ). Croyez qu’Il est capable de transformer n’importe quelle situation en votre faveur.
Jean 11:40 :«Ne t’ai-je pas dit, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu».
-N’ayez pas peur de vous défaire de votre entourage s’ il est toxique.
Si vous restez attachées à Christ, que vous criez à Lui et marchez selon Son Esprit, il vous enverra les bonnes connexions.
-Dans tout ce que vous entreprenez, dans tous les choix que vous faites, ayez recours au Saint Esprit. Ne laissez jamais une situation s’envenimer, notamment au sein de votre couple.(Jonas 2:2: « Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, Et Il m’a exaucé »). Il n’ y a aucune situation qui ne soit sans issue, aucune situation que Dieu ne peut arranger. Placez Le au sein de votre foyer et faites-lui confiance.
-Prioriser l’écoute, le dialogue avec votre conjoint et non les échanges avec votre entourage au détriment de votre couple.
-Et si rien ne semble s’améliorer, tournez vous vers Dieu et accordez vous dans la prière votre mari et
vous.
(Matthieu 18:19:«Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père Céleste »).
Armez-vous de patience, faites preuve de sagesse et d’humilité et apprenez à développer votre discernement si vous voulez expérimenter un mariage épanoui.
Que Dieu vous bénisse.
Deep! Deep! Deep fidèle servante!
Que le Seigneur ne cesse de t’utiliser pour son œuvre. Demeure bénie.
Amen Amen ma sister. Sois bénie 🙌🏾🥰