Matt 18.6 dit : « Mais si quelqu’un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux qu’on suspende à son cou une meule de moulin et qu’on le jette au fond de la mer. »
Ce verset est sévère mais il nous montre l’importance que Jésus attribue à la foi du jeune enfant. Elle lui est précieuse et nous, en tant qu’adulte, sont appelés à veiller sur elle, à l’encourager. L’enfant qui naît dans une famille chrétienne va tout naturellement suivre la foi de ses parents dans ses premières années. Mais cette fois est appelée à grandir et à s’approfondir avec sa croissance. J’entends parfois des parents dire qu’il ne faut pas « influencer » l’enfant mais ceci n’est pas possible. Il sera soit influencé par les choses de Dieu soit par les choses du monde.
Un jeune enfant peut comprendre très tôt la nécessité d’accueillir Jésus dans son cœur et il y a beaucoup de serviteurs de Dieu qui ont accepté Jésus en tant que tout jeune enfant. Le comte von Zinzendorf (leader du mouvement des moraves) a dit : « Quand j’étais dans ma quatrième année, j’avais le désir de servir le Christ mort et ressuscité pour moi. » Ces enfants n’ont pas perdu leur foi mais elle s’est approfondie avec leur croissance.
En acceptant Christ, nos enfants ne deviendront pas des « anges » du jour au lendemain. Ne mettons donc pas la barre trop haute pour eux. Donnons-leur le temps d’apprendre à suivre Christ en tant qu’enfant de Dieu.
L’enfant a également besoin d’acquérir l’assurance de son salut. Nous l’aidons à l’acquérir en appuyant sa décision sur une promesse dans la parole de Dieu. (Par ex : Jean 3.16 ; 1 Jean 5.13,14 ; Apoc 3.20 ; Ro 10.9,10 etc.) Nous le rassurons que s’il fait quelque chose de mal après s’être donné au Seigneur, qu’il n’est pas rejeté par Dieu. Au contraire, Dieu l’attend avec des bras grands ouverts pour lui pardonner et pour l’aider à ne pas recommencer.